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Affichage des messages du janvier, 2014

Conjuguer les verbes : quelques cas spéciaux…

Certains écrivains trouvent la conjugaison des verbes quelque peu difficile, pour ne pas comparer l’exercice à un saut acrobatique, et ce même lorsqu’ils s’en tiennent aux formes simples. Voici une sélection de cas et quelques explications pour s’en sortir indemne… C’est moi qui… / C’est toi qui… Le pronom relatif qui utilisé pour désigner le sujet dans une proposition relative impose d’accorder le verbe avec ce sujet. Ainsi, on écrira C’est moi qui ai gagné la partie! , et non C’est moi qui a gagné la partie! De la même manière, ce sera  C’est toi qui laveras la vaisselle ce soir. plutôt que C’est toi qui lavera la vaisselle ce soir. Attention! Avec les expressions le premier qui, celui qui, le seul qui et toutes leurs variantes au féminin et au pluriel, le verbe doit se conjuguer à la troisième personne. Quelques exemples : Tu es celui qui connaît le mieux la ville. Vous êtes les premières qui marchent sur le parcours. Nous sommes les seuls qui aiment ce type de sandwich. Sujets

Le plan parallèle

Le sujet, l’angle, l’approche Ce plan sert à nourrir notre réflexion afin de mieux définir ce qu’on a envie de raconter. Il n’est bien sûr pas essentiel pour écrire, mais il aide à rentabiliser son temps et son écriture. Le sujet (aussi appelé thème), c’est large, très large même (par exemple, le commerce, la guerre, la science, l’amour, le hockey). Il est possible de regrouper sous un même sujet des récits très divers et très nombreux. Des textes différents tant au niveau de la forme, du style, du genre littéraire, de l’intrigue, des personnages que de tout ce qui fait une histoire peuvent être issus d’un même sujet. Définir son sujet, c’est une bonne piste de départ à notre réflexion sur notre texte en chantier. Mais, pour écrire, il faut plus. L’angle, c’est l’endroit par où nous regarderions le sujet s’il était en trois dimensions. Puisqu’il est impossible de tout écrire ce qu’il y a à dire sur un sujet dans une même histoire, il faut choisir. Déjà, c’est pl

C’est l’histoire de ma vie…

Depuis toujours, l’auteur s’inspire de ce qu’il a lui-même vécu, que ce soit pour alimenter la description d’une courte scène au cœur de multiples péripéties ou pour en faire le noyau de son récit. La raison en est simple : il semble plus aisé de décrire ce que l’on connaît, ce que l’on a soi-même ressenti, vu, entendu, goûté, humé, touché…   Il peut être tentant d’écrire une histoire basée sur ce que l’on a personnellement vécu. Les exemples d’auteurs qui l’ont fait, classiques ou contemporains, ne manquent pas. Ce genre de récit peut prendre différentes formes : autobiographie, récit de voyage, recueil de chroniques ou de mots d’humeur, billets de blogue, autofiction, correspondances, journal, etc. Mais quand notre vécu est au cœur de l’histoire que l’on souhaite raconter, quelques questions devraient avoir trouvé leur(s) réponse(s) avant d’en débuter l’écriture : Quel est mon objectif réel? Pourquoi ai-je envie de raconter ma propre histoire? Suis-je prêt à assumer les retombées sur

Utiliser l'énumération

Il est possible d’énumérer des noms, des adjectifs, des verbes, des groupes de mots ou même des propositions entières. En utilisant la juxtaposition (virgule, point-virgule) ou la coordination (conjonctions de coordination), l’énumération permet de passer en revue divers aspects d’une réalité, d’une situation ou autre. Elle peut être ouverte pour signifier que le sujet n’a pas été épuisé (points de suspension, absence de coordination, ainsi de suite, et plus, etc.) ou au contraire, fermée dans le cas d’un inventaire. Quelques règles : — lister seulement des mots de même nature et de même fonction. — les prépositions (à, de, en, pour, etc.) se répètent généralement d’un élément à l’autre (il existe quelques exceptions) Les effets de cette figure de style sont : — de maximiser la précision dans les descriptions et les portraits, — d’insister sur certains éléments plutôt que d’autres (ceci par le choix des éléments mentionnés ou par la logique qui sous-tend l’ordre des termes), — de montr