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Affichage des messages du 2017

Type psychologique de personnages (17)

Le pragmatisme Cette doctrine met l'utilité au centre de tout. Ainsi, selon le pragmatisme, la valeur, l'importance et même la véracité d'une idée ou d'une théorie est évalué strictement en fonction de son utilité, son côté pratique, son usage concret. Le personnage pragmatique juge donc par ce qu'il voit et non par ce qu'il comprend. Pour lui une démonstration a plus de poids qu'une explication. Il peut : — rejeter une idée ou une théorie parce que les résultats ne sont pas visibles (ou démontrables) facilement ou rapidement, — croire à une illusion, malgré un manque de logique, — ne pas voir l'intérêt du progrès (pourquoi changer quelque chose qui fonctionne?), — avoir de la difficulté à pardonner les échecs des experts ou des professionnels, — croire que si quelque chose fonctionne dans une situations, cela doit marcher en tout temps, — ne rien croire de ce qu'il n'a pas lui-même fait l'expérience, — penser que seul l'apprentissage « r

Type psychologique de personnages (16)

Le Zen Le personnage zen n'est pas seulement serein, ce qui serait un état passif. Le zen est un état actif qui s'entretient par la méditation silencieuse et l'étude d'énigmes paradoxales. C'est une activation de la pensée pour la transformer en une forme d'art authentique et créatrice dont les principales vertus sont la sagesse (ou connaissance de la vraie nature de la réalité) et la compassion pour tous les êtres sensibles. Cet art de la pensée se développe dans un contexte de pensées où l'interdépendance est la véritable nature de la réalité et où l'art de vivre le moment présent est central. Donc, le personnage zen : — a une vision globale des situations et des contextes, — perçoit le moment présent comme une partie d'un tout et non pas comme complet en lui-même, mais vit quand même chaque moment présent un à la fois, — respecte tous les êtres dotés de sensibilité, — peut prendre des décisions différentes du « commun des mortels », — découvre des

Type psychologique de personnages (15)

La couardise: Le personnage couard est un lâche. Il ne ressent pas seulement la peur, il y cède. Il fige ou il fuit devant les difficultés ou les situations qui sont hors de sa zone de confort. Ainsi, un lâche ne l'est pas nécessairement dans tout : un personnage couard peut être prompt à se battre et incapable de se « montrer faible » (dire ce qu'il ressent, demander ou accepter de l'aide, poser des actions qui vont à l'encontre des us et coutumes, etc.). La couardise peut amener un personnage à : — abandonner ou trahir ses amis, — jouer le jeu de ses ennemis, — laisser un malentendu se propager, — empêcher la résolution de la quête ou la faire échouer, — laisser une injustice se produire, — ne pas remplir un engagement ou une promesse, — accepter un compromis défavorable, — ignorer volontairement une situation problématique ou un conflit, —envoyer d'autres personnages faire ce qu'il devrait faire lui-même, — se créer une image forte pour éviter de se dévoiler

Type de séquences d'action (11)

La tentation : C'est une mise à l'épreuve, une offre d'enfreindre une règle légale, morale, sociétale, familiale : un interdit. Cet interdit peut venir du personnage lui-même ou de la société dans laquelle il évolue. Le personnage tenté vit un dilemme. On lui fait miroiter le côté plaisant d'une transgression, comme si la balance coût-bénéfice était lestée pour faire croire au net avantage des bénéfices. Un personnage peut céder plus ou moins facilement à la tentation en fonction de ses capacités de contrôle sur lui-même. Un personnage peut être tenté par : — un objet, — une personne, — plus de pouvoir, — moins de responsabilités, — une action, — de l'argent, — des vacances, — l'effacement d'une faute, — un privilège, — etc. La tentation (si elle est acceptée par le personnage) est une opportunité de changer le cours de l'intrigue, de créer des conflits, d' explorer le côté sombre du personnage, de faire évoluer le personnage (s'il veut corriger

Type d'interrelations (7)

Le parasitage : C'est une relation où un personnage donne et l'autre reçoit. C'est toujours le même qui donne, c'est toujours le même qui reçoit. Une relation de parasitage peut être de courte durée : un personnage prend tout ce qu'il peut avant de disparaître. Elle peut aussi être de longue durée : le personnage prend en petites quantités, mais régulièrement. On pourrait aussi parler de parasitage nomade (même victime à long-terme) ou sédentaire (succession de différentes victimes). Un personnage-parasite peut prendre : — du temps, — de l'argent, — de l'espace, — des objets, — de l'estime personnelle, — du pouvoir, — etc. Il peut aussi : — porter atteinte à l'intégrité de sa victime, — utiliser l'autre comme bouc émissaire, comme alibi ou comme complice involontaire, — isoler l'autre de son entourage, — user de manipulation ou de menaces, — etc. Que le parasitage soit motivé par la paresse, la vengeance, l'égocentrisme ou autre, il s'

La logique large

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La logique large représente la vue d'ensemble du récit. Elle place les éléments de façon à laisser une impression générale au lecteur ou en l'amenant vers une conclusion ou un message particulier.  Elle s'apparente au raisonnement logique ou à une démonstration: prémisses, arguments, conclusion. Elle résume l'intention de l'auteur.  Schéma : Les prémisses sont les personnages, le contexte et le point de vue. Les règles de base de la vraisemblance sont inclues dans le contexte.  On considère comme prémisses les éléments à partir desquels se fait la démonstration. Des personnages différents, un contexte différents, un point de vue différent et toute la démonstration est changée. On peut arriver à la même conclusion, mais pas par le même chemin. On peut aussi tout simplement arriver à une conclusion différente. Par exemple, si le message est que le crime ne paie pas. Du point de vue du policier ou de la victime, le message sera rendu par l'arrestation du criminel.

Type psychologique de personnages (14)

La généralisation hâtive : Un personnage sujet à la généralisation hâtive tire constamment des règles universelles d'un seul fait (ou de très peu de faits). Il raisonne en ligne droite comme si sa pensée portait des œillères. Il est donc à la fois très facile de le convaincre et très difficile de le déconvaincre. Pour arriver au deuxième résultat, il faut que la démonstration soit magistrale, évidente et vienne vraiment le chercher émotivement. Le personnage sujet à la généralisation hâtive : — est naïf, — est entêté, — est très influencé par les premières impressions, — n'aime pas que ses idées soient remises en question, — a une mémoire sélective et une interprétation personnelle des choses qui lui permet de ne pas remettre en question ce qu'il a généralisé, — admet difficilement les nuances, les exceptions et les cas particuliers, — ne comprend pas les points de vue différents du sien, — a une vision simpliste des gens et des situations : c'est soit bien, soit mal, i

Type d'interrelations (6)

La solidarité : C'est une relation basée sur un objectif commun. Les personnages acceptent de joindre leurs forces par addition ou par complémentarité. L'objectif peut être celui d'un seul personnage ou celui de l'ensemble des personnages. Elle peut : — être le résultat d'un objectif commun, — venir d'un sentiment d'importance envers un autre personnage, — être l'expression d'une valeur personnelle, — être l'expression d'une identité commune, — être intéressée (avec l'espoir d'en tirer un avantage personnel), — être désintéressée, — être l'expression d'un besoin (par exemple, rencontrer des gens, se sentir utile, avoir du pouvoir, etc.), — être imposée (par un parent, une loi, un prérequis, etc.), — être temporaire ou permanente, — être détournée au profit d'un personnage, — être indispensable à la réussite d'un objectif, — être plus ou moins facile à établir et à maintenir entre les personnages, — etc. Dans une relati

La logique linéaire

La logique linéaire est celle de l'évolution dans le temps. Elle s'attarde sur un élément particulier et s'assure qu'il reste cohérent d'un bout à l'autre du texte. Par exemple, on pourrait parler de la logique linéaire d'un personnage, d'un lieu ou d'un objet, d'une règle de vraisemblance, d'une interrelation, etc. Ça ne signifie pas qu'un élément ne peut pas changer ou évoluer, mais s'il le fait cela doit être fait de façon logique et présenté au lecteur pour qu'il accepte le changement (par exemple, une pièce en désordre qui a été rangée) ou qu'il le valide (par exemple en comprenant les raisons pour lesquelles un personnage pardonne à un autre personnage). La non-contradiction des informations données et la cohérence de l'évolution des éléments est très importante pour construire la vraisemblance d'un récit. Alors, on fait attention à : — conserver les caractéristiques des objets, des personnages, des lieux, etc. —

Type psychologique de personnages 13

Le baratineur : Certains le considéreront comme un menteur ou un hypocrite, mais pas lui. Son approche de la vérité le dédouane de tous conflits avec sa conscience. En effet, le baratineur n'admet pas la prédominance de la vérité comme valeur. Il n'admet même pas qu'il existe « Une Vérité ». Selon lui, la vérité est relative et il appartient à chacun d'établir ce qu'il veut croire comme vérité. D'une certaine façon, il confond la vérité avec la croyance : ce que chacun croit devient la vérité et c'est tout. Il est maître dans l'art d'utiliser le langage. Il tient à avoir raison et à convaincre les autres d'embarquer dans sa vision de la vérité. Il ne communique pas avec la raison, mais avec l'émotion. Selon lui, s'il réussit à faire ressentir de la peur à son auditoire, la peur devient réelle, vraie, vérité peu importe qu'elle provienne de faits vérifiés (ou vérifiables), de sa pure imagination ou de son talent dans le maniement des m

La logique étroite

La logique étroite est la plus facile à analyser. C'est celle qui correspond à une section du récit. Soit un chapitre, s'il est formé d'un seul bloc de texte, soit une subdivision de chapitre. Elle correspond au sentiment de cohérence découlant de l'information donnée au lecteur. Est-ce que le sentiment ressenti par le personnage est plausible en rapport à sa personnalité et à la situation? Est-ce que ses actions sont cohérentes avec ce sentiment? Est-ce que les lieux permettent les actions entreprises par les personnages? Est-ce que les éléments soulignés par la description sont vraisemblables si on prend en considération l'état d'esprit du personnage? Et ainsi de suite. Ainsi, dans la logique étroite, on recherche la correspondance : — entre les personnages présents et les interactions (par exemple, deux personnages qui vivent un coup de foudre n'agiront pas de façon indifférente l'un envers l'autre, même s'ils essaient de le faire), — entre